Toyota assure que les voitures hybrides sont plus écologiques que les électriques...

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Toujours pas prêt à devenir un groupe automobile 100% électrique, Toyota conteste les stratégies actuellement déployées pour convertir entièrement les voitures à l’énergie électrique. Ses dirigeants pensent même qu’il serait plus bénéfique pour la planète de préférer l’hybridation de masse.

Même si Toyota investit dans les projets de nouveautés électriques comme la plupart des autres groupes automobiles, les Japonais ne font pas partie des constructeurs les plus à la pointe en la matière. Encore très timide sur le marché des véhicules électriques, Toyota vient de lancer en Europe son bZ4x dont les chiffres d’autonomie font débat dans certains pays du Vieux Continent. Et ses dirigeants s’opposent toujours aux stratégies imposées aux Etats-Unis ou en Europe : alors que les Américains poussent actuellement très fort pour augmenter au maximum la part de véhicules neufs électriques d’ici 2030, l’Union européenne vient de valider l’interdiction de vente des voitures neuves thermiques en 2035. Le patron de Toyota Akio Toyoda, qui quittera la présidence du groupe en avril prochain, a critiqué à plusieurs reprises récemment ces décisions.

Et le directeur de la recherche de Toyota Gill Pratt va plus loin : il n’hésite pas à affirmer qu’il serait plus vertueux pour la planète, compte tenu de l’état actuel des ressources disponibles dans le monde, de vendre le maximum de voitures neuves hybrides plutôt que des autos 100% électriques. Les journalistes d’Automotive News rapportent en effet ses propos suivants, Pratt pariant sur une pénurie future de lithium (nécessaire à la fabrication des batteries électriques) à cause de l’explosion du nombre de voitures électriques : « prenez comme référence une flotte de 100 voitures thermiques, générant en moyenne 250 g/km de CO2. Selon nos prévisions sur les réserves disponibles de lithium dans le cas d’une généralisation des voitures électriques, il ne sera pas possible de fabriquer plus de 100 kWh de capacité de batteries pour ces 100 voitures. En concentrant ces 100 kWh de capacité batterie dans une seule voiture parmi ce groupe de 100 autos, on ne ferait baisser les émissions moyennes de CO2 du groupe que de 1,5 g/km (soit 248,5 g/km en moyenne). Si on divise cette capacité de batterie dans des accumulateurs de 1,1 kWh de capacité en revanche, on peut fabriquer 90 voitures hybrides avec seulement 10 autos thermiques restantes. Les émissions moyennes de CO2 du groupe de 100 voitures descendraient donc à 205 g/km, un gain bien plus important ».

Un lobbying logique ?

Les prévisions de Gill Pratt sur les quantités disponibles de lithium dans le monde sont soumises à débat, tout comme ses affirmations sur les limites de quantités de batterie qu’il sera possible de fabriquer dans les prochaines années. Impossible de ne pas imaginer que l’homme ne fait que prêcher pour sa paroisse dans ce cas précis, l’hybride simple de Toyota s’imposant désormais comme sa principale technologie mise en avant en Europe ou aux Etats-Unis. Mais il conteste formellement la nécessité de convertir entièrement le parc automobile mondial à l’électrique : « le temps montrera que notre point de vue sur la question est le bon. D’une manière ou d’une autre, on finira par se retrouver avec une grande diversité de types de motorisations qui cohabiteront sur la planète ». Toyota ne ferme pas pour autant la porte à son électrification, puisque le groupe japonais table sur 5,5 millions de véhicules thermiques vendus sur une année d’ici 2030 (en comprenant les hybrides et hybrides rechargeables), mais aussi 3,5 millions de voitures électriques écoulées annuellement à cette date (dont un million rien que chez Lexus).

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A noter que les arguments de Toyota sont assez vite balayés par la nouvelle génération de batteries sans lithium...

[untoutseul05Membre Fondateur]

Moi, mon problème, c'est d'où va venir l’électricité qui va recharger les voitures ? S'il faut construire des centrales nucléaires (voire thermique classique), je ne suis pas sûr que le bilan soit positif...

[tophe42]

Oui et comment fait monsieur tout le monde qui habite dans un batiment et qui se gare dans la rue comment fait t-il pour recharger sa voiture toute électrique il faudrai une borne limite par habitant.
Je demande à voir

[NESTORAESRang: Premium]

Sans évoquer l'autonomie de ces véhicules qui ne simplifie pas la vie sur les longs trajets, le côté aléatoire du fonctionnement des bornes de recharge, et dans une période où nos dirigeants nous laissent entendre que nous manquons d'électricité, vendue qui plus est à prix d'or, comment allons-nous faire pour alimenter tous ces véhicules 100% électriques et à quel prix ?

Je ne sais si les hybrides sont plus écolos que les "tout électrique", mais question pratique, il n'y a pas photo, conso restreinte (par rapport à la puissance et la cylindrée), rapidité de "rechargement" en carburant (dont, après quelques recherches, nous ne sommes pas près d'épuiser la ressource), phases silencieuses en électrique avec des passages imperceptibles du thermique à l'électrique.

Bref, pour ma part, n'ayant pas particulièrement une âme de pionnier, je privilégierai l'hybride qui me semble être un excellent compromis entre véhicule thermique et 100% électrique. 

[rlim0001Rang: Distinctive]

En réalité, tout ça dépend grandement du nombre de kilomètre qu'on fait avec le véhicule. 
Pour un gros rouleur (et quand je dis gros rouleur, c'est au dessus de 80 000 km par an donc au bout de 4 ans on est à un minimum de 320 000 km) l'électrique est clairement plus écologique. (inclus la pollution lors de la production de la voiture et sa batterie)

Sinon il faut atteindre un minimum de 80 000 - 100 000km en moyenne afin que le bilan devienne positif, avant ça, elle est bien plus polluante qu'une voiture thermique (et évidemment encore plus une hybride) à l'utilisation.

La plupart des gens qui achètent ces véhicules ne le savent pas et sont mal informé. Tout ne dépend pas uniquement des années d'utilisation du véhicule mais du nombre de kilomètre qu'on fait avec en comptant les années d'utilisation combinée.
(10 ans avec une Tesla Model 3 si on a roulé que 50 000km en tout, ce n'est pas du tout plus écologique qu'un C-HR sur 10 ans et 50 000km par exemple c'est même l'inverse)

Pour les rendre plus écologique, l'idéal serait de faire des plus petits véhicules (et des batteries moyennes et efficiente) et non des gros SUV en électrique car le poids joue beaucoup sur le côté écologique de ces véhicules. Renault, Peugeot/Citroen par exemple font ça de la mauvaise manière, elles sont énormes, lourdes, peu efficientes sauf pour leurs petits modèles. Mercedes fait des gros véhicules mais avec une autonomie énorme ce qui n'est pas mieux mais qui serait plus utile pour un public précis de professionnels et non de particuliers qui roulent peu.

Je pense réellement que le chemin logique (et c'est celui adopté par Toyota) pour le particulier rouleur moyen en France serait Thermique > Hybride (efficiente pas ces trucs nuls que Renault sort qui ne fonctionnent qu'à moitié) > Hybride Rechargeable (avec un poids restreins mais surtout une batterie efficiente contrairement à ce qui a été fait par Peugeot ou Renault par exemple) > Full Électrique

PS : Je compare à Renault et Peugeot car j'en vois de plus en plus mais je sais (pour les avoir essayé et avoir des retours de très gros rouleurs) qu'elles ne sont pas efficiente (elles consomment bien plus que les autres Hybrides) mais que malheureusement elles sont beaucoup mise en avant et choisis pour le côté "made in France". 

Pour le côté PHEV, c'était le côté stupide d'exonérer la TVS pour ces véhicules qui étaient tous fournis avec une carte carburant et donc très peu rechargés donc un véhicule avec un moteur (souvent sous dimensionné) qui doit tracter en plus une batterie qui n'est jamais utilisée... (Merci Peugeot d'avoir fait des PHEV peu efficiente batterie vide et d'avoir crée un problème qui ne devait pas exister à cause d'une mauvaise utilisation)

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